Aquí el audio a la entrevista para RAE junto a Magdalena Arnoux.
Considéré comme l’une des voix les plus originales de la littérature argentine actuelle, Iosi Havilio vient de publier son dernier roman, Paraísos (Mondadori).
Déjà en 2006, avec la parution de
Opendoor (Entropía), il s’était fait un nom et un public, grâce à des personnages troublants qui nagent, comme si de rien n’était, dans un monde de pure incertitude et étrangeté. Dans sa visite à RAE, il a fait le tour d’horizon de ses romans, et c’est d’ailleurs sur le premier d’entre eux qu’à porté le début de l’entretien.
En 2010 est paru Estocolmo (Mondadori), un récit d’une toute autre nature mais où l’on retrouve cette zone étrange où passé et présent s’entremêlent au sein d’un amour fou que le personnage central recherche autant qu’il fuit.
Et finalement, fin 2012, est publié
Paraísos où l’écrivain revient sur le personnage d’
Opendoor que le lecteur retrouve quelques années plus tard. Le contexte est tout autre -un zoo, un enfant, une pension au centre ville, une amie russe qui cherche elle aussi son destin- tout comme l’a été le pocessus d’écriture.
Iosi Havilio évoque, pour terminer, son trajet, sa formation d’artiste, en contestant partiellement les propos d’une célèbre critique littéraire qui le plaçaient comme un écrivain “venu de nulle part”. Et d’expliquer le rôle de la musique dans sa manière de concevoir ses livres.